Sainte-Gemme-la-Plaine
La commune de Sainte-Gemme-la-Plaine, comme son nom l’indique, est située au Sud du Département de la Vendée, dans cette vaste zone qui porte le nom de « Plaine », s’étendant d’Ouest en Est de Luçon à Fontenay-le-Comte.
La commune compte 2 054 habitants pour une surface de 3552 ha, soit une densité de 58 habitants au km².
- L’Église : Édifice gothique datant du XIVe siècle
Edifiée toute entière en pierre de taille, la pierre calcaire dévoile aujourd’hui sa blancheur depuis la récente restauration des extérieurs.
Depuis la grande verrière de l’Est (30 m²) illuminée dès les premières heures du jour, jusqu’à la Rose au-dessus de la tribune, on dit que ses 9 vitraux d’excellente époque (fin du XIXe) constituent l’un des plus beaux ensembles de Vendée.
- La Chevallerie
La Chevallerie est une belle demeure du XVIIIe siècle à la façade régulière qui possède deux tours rondes de chaque côté et, des pavillons de part et d’autre. Au milieu, la façade est tourmentée d’un fronton triangulaire chargé d’un « écusson portant d’azur aux trois mouches de miel d’or », difficile à lire actuellement, martelé par le temps qui a été relevé lorsqu’il était encore lisible. Ce sont les armoiries des Marquis Regnon de Chaligny.
La Chevallerie est aujourd’hui propriété privée.
- La Popelinière
Deux ailes en équerre, l’une du XVème siècle (intégrant des éléments du XIIème), l’autre du XVIème, s’articulant autour d’une tour octogonale : ainsi se présente le logis de la Popelinière. La tourelle d’escalier, qui comporte une rampe originale incrustée dans le mur a été édifiée vers 1570 par Lancelot Voisin de la Popelinière. Les encadrements sculptés de la porte et des fenêtres sont remarquablement conservés (fronton, pilastre, frise).
Le logis a également conservé trois cheminées monumentales, dont la grande cheminée Renaissance à cartouches, guirlandes de fruits et rinceaux que Rochebrune a gravée en 1861.
La Popelinière est aujourd’hui une propriété privée.
- La Forêt
Vendue progressivement par les héritiers du dernier seigneur local, la forêt gemmoise se morcela considérablement au cours du XIXème siècle, avant d’être, en 1990 l’objet d’une sauvegarde départementale pleinement justifiée tant par la richesse florale que faunique qu’elle renferme.
Dernière surface boisée d’importance de cette région sud-vendéenne, où les chênes pubescents, pédonculés et verts, ainsi que d’autres arbustes attendent les promeneurs au détour des sentiers ou dans leurs sous bois, sans oublier les jonquilles sauvages qui la rende très fréquentée aux premiers rayons du soleil de février-mars.
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