HALTE A NALLIERS : LA MOBILISATION CONTINUE

Publié le 20 janvier 2023

Jeudi 19 janvier 2023, les élus du territoire se sont retrouvés à Nalliers pour donner un nouveau coup d’accélérateur à la mobilité en Sud Vendée Littoral. Objectif : réaffirmer la volonté de faire émerger une halte TER et rappeler les enjeux qui président à cette volonté collective.

Nalliers pourrait être le prochain arrêt ferroviaire à ouvrir le long de l’axe La Roche-sur-Yon – La Rochelle. C’est la position réaffirmée par les élus du territoire réunis jeudi 19 janvier. Deux mois après une mobilisation à Nalliers, les élus rappellent ainsi les 6 enjeux de développement territorial auxquels répond l’ouverture d’une nouvelle halte TER en Sud Vendée Littoral :

  1. La proximité de Nalliers avec le Vendéopôle, principal parc d’activités économique de Sud Vendée Littoral : qui accueille 50 entreprises, 1 300 emplois, et un développement en plein essor (400 futures créations d’emplois prévues sur le parc). Ce projet permettrait de desservir le parc du Vendéopôle en moins de 9 mn.
  2. Un potentiel de fréquentation sur la ligne SNCF : estimé à 24 285 voyageurs par an sur la ligne La Roche-sur-Yon – La Rochelle. En l’occurrence, il s’agit d’une hypothèse basse d’utilisateurs comptant des habitants de Nalliers et de la zone de chalandise d’environ 14 000 habitants répartis sur des communes situées à moins de 10 mn de Nalliers.
  3. Une faisabilité technique à exploiter : au cœur de la commune en centre-bourg, un site de 200 m facilitant la construction d’un quai et d’une rampe d’accès (pour un coût d’implantation estimé à 712 978 € TTC), et un parking d’ores et déjà disponible de 90 places à proximité immédiate.
  4. Un outil supplémentaire au service de l’attractivité touristique afin de renforcer la valorisation d’un patrimoine remarquable sur le plan architectural et naturel (Marais Poitevin, Réserve biologique de Nalliers – Mouzeuil-Saint-Martin, Maison du Maître des Digues à Chaillé-les-Marais, églises remarquables, demeures de caractère…) et permettre le développement des offres d’accueil : gîtes, hôtellerie, camping, etc.
  5. Une réponse face à la problématique de mobilité sur le territoire, notamment au bénéfice de populations empêchées (étudiants, apprentis, seniors…)
  6. Un projet en cohérence avec les orientations générales de réduction des émissions de gaz à effet de serre, de diminution du trafic routier et du développement de transports ferroviaires via les petites lignes.

« Nous pensons plus que jamais que les travaux de modernisation de cette ligne, entrepris depuis 2020, doivent permettre le développement d’une offre TER manquante à ce jour entre les agglomérations de La Rochelle et de La Roche-sur-Yon, et la création de dessertes supplémentaires entre ces deux villes », indiquent les élus du territoire dans un courrier adressé le 27 décembre dernier à la Région des Pays de la Loire*. « Ce projet de développement du TER et la mise en service d’arrêts intermédiaires est un projet de dynamique locale qui emporte la complète adhésion des maires des communes voisines, des conseils municipaux et du conseil communautaire de la Communauté de communes Sud Vendée Littoral qui l’a annexée à son SCoT et l’a approuvé par un vote à l’unanimité le 15 avril 2021. »

* Adressé à l’attention de Roch Brancour, vice-Président régional en charge des mobilités, le courrier est co-signé par Bruno Fabre, maire de Nalliers et vice-Président de Sud Vendée Littoral en charge des affaires économiques, Brigitte Hybert, Présidente de la Communauté de communes Sud Vendée Littoral, René Froment, maire de Sainte-Radégonde-des-Noyers et vice-Président en charge des mobilités, Anne-Marie-Coulon, maire de Mouzeuil-Saint-Martin, vice-Présidente du Conseil Départemental et Présidente de l’association des Maires de Vendée, Arnaud Charpentier, vice-Président du Conseil Départemental et vice-Président de Sud Vendée Littoral en charge de la mutualisation, Jacky Marcheteau, maire de Saint-Étienne-de-Brillouet, Christian Dénéchaud, maire de Vouillé-les-Marais, Antoine Métais, maire de Chaillé-les-Marais et Bertrand Guinot, maire de Moreilles

© L’ours en plus, CC SVL

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